La Compagnie Trilogie


© François Laroulandie
La Cie Trilogie Lénablou, basée en Guadeloupe, a été fondée en 1995 avec une optique et une responsabilité très fortes : insérer dans la conscience collective guadeloupéenne que la danse est un métier, faire acte de la création en Guadeloupe, la pérenniser et révéler au monde qu’il existe une danse contemporaine autre.


© François Laroulandie
Depuis 15 ans, Lénablou ne cesse d’appuyer ses convictions à travers ses créations et continue de sonder la quiddité de l’écriture chorégraphique basée sur la Techni’ka.

La Cie Trilogie dans cet espace caribéen, nouvel espace des possibles se donne pour optique de faire du patrimoine « traditionnel » une nouvelle esthétique de la danse contemporaine. C’est en soi le travail que mène la compagnie au travers de ses créations et du parcours de sa chorégraphe Lénablou, pionnière dans cette esthétique.


© François Laroulandie
L’originalité et la contemporanéité de la Cie Trilogie trouvent écho au sein de la Caraïbe et sur le plan international. Aujourd’hui, elle est une figure marquante et incontournable de la création contemporaine caribéenne. Mais toujours consciente de son lien guadeloupéen, la compagnie Trilogie se mobilise pour faire connaître cette nouvelle forme d’écriture caribéenne au-delà des frontières.


La Compagnie Trilogie est conventionnée par la DRAC Guadeloupe.



CRÉATIONS


1995 : Funambule



« Marche, Funambule. A la recherche de la lumière du « Douvan-jou ». Lumière obscure…Marche, d’un pas assuré vers l’exposition du « Gran-jou » ». Alain Caprice



© Christian Géber

1997 : Danse en Trois Mouvements – Solitude ou deux âmes

« Solitude ou deux âmes », fait revivre la figure de la mulâtresse Solitude. Femme de combat, qui fut en 1802 aux côtés d’Ignace et de Delgrès, dans leur bataille pour la liberté des nègres. Ici, nous pénétrons dans l’intimité d’une femme, au-delà de son aspect guerrier.



© Christian Géber

2000 : Chimen Trasé

« Au commencement était la douleur…Et soudain le chemin s’est ouvert à nos pas comme tracé là depuis toujours. Et les corps se sont arrachés, débattus, pour s’envoler libres…Enfin ». Gisèle Pineau




© Nicolas Teboul

© Nicolas Teboul





2002 : Grenn Sel


© Emile Zeizig

S’immiscer dans l’univers du jeu…Trois hommes et une femme jouent à cache-cache, pour inventer de nouvelles règles aux jeux traditionnels et créer ainsi une danse inédite. « Jeu de Pichine », « Jeu de Bigidi », « Jeu de Rencontre ». Les dés sont jetés. Que la magie opère.



2004 : « Poussières d’EAU »


C’est la traversée des mers qui a permis la rencontre des peuples. Cet espace « eau » se meut alors en lieu d’édification, de construction d’une civilisation caribéenne. L’eau c’est la traversée d’hommes et de femmes, un dialogue incessant de flux et de reflux entre cet ailleurs et demain.



© François Laroulandie

2009 : « FENÊTRE SUR…Mon Bigidi et moi »


© Daniel Dabriou
Dans ce solo Lénablou nous impose son enfermement, celui du psyché îlien pour signifier la place du corps dans les sociétés caribéennes. Et peut-être qu'au bout de cette conversation entre vous et elle, perlera cette dialectique magique qui prend place entre le dansè et le makè dans les swaré léwoz.






© Daniel Dabriou

© Daniel Dabriou