Centre de Danse et d’Études Chorégraphiques – C.D.E.C

Le Centre de Danse et D’Études Chorégraphiques (C.D.E.C), situé dans la ville de Pointe-à-Pitre (Guadeloupe), fut créé par Lénablou en 1990.



© François Laroulandie
Le C.D.E.C propose plusieurs techniques : éveil, initiation, classique, barre à terre, jazz, moderne, contemporain, technique africaine et techni’ka.


C’est aujourd’hui une école de référence pour la rigueur, la qualité et les résultats de son enseignement. En effet, trois de ses élèves : Léo Lérus, Yannis François et Cécilia Daninthe ont intégré de prestigieuses écoles telles que le Conservatoire National de Paris, le  Rudra Béjart Ballet de Lausanne et l’École d’Alvin Ailey à New-York.


C’est un véritable pôle de ressources qui n’a cesse d’impulser des projets ambitieux afin de développer la danse en Guadeloupe et la faire rayonner à l’étranger, tels que : « Danser en Communes » (travail de sensibilisation à la danse en milieu rural), les « Trois Chemins de la danse » (colloque sur l‘émergence de la danse contemporaine caribéenne) et la Cie Entre-Deux (compagnie semi-professionnelle) qui a présenté un travail autour du concept d’espace-public lors de la mise en lumière de l’usine Darboussier de Pointe-à-Pitre.


CRÉATIONS C.D.E.C


     1992 : Bab Sal

     1994 : Désordres et Fragments d’Harmonie

     1996 : Le Passage Sacré

     1998 : « 1967 »

     2000 : Entre-nous

     2002 : Point Limite

     2004 : Voyage au Pays du Sari




© François Laroulandie

© François Laroulandie



 


     2006 / 2008 : Aladriv



© Daniel Goudrouffe

© Daniel Goudrouffe




La Cie Entre-Deux est une compagnie semi-professionnelle qui réunit en atelier plusieurs générations du C.D.E.C.



CRÉATIONS ENTRE-DEUX 

2007 : Survivance à l’usine Darboussier


« Darboussier » nous plonge dans un état abandonnique, l’impuissance nous emmure dans cette robustesse supposée…Puis soudain, Darboussier nous intime l’ordre d’entendre, de voir, de sentir que la vie est là, laissant place à l’imaginaire, à la créativité, au ciselage ininterrompu de l’art.



© Yohan Matou


2007 : Création Dominik Coco – L’espri Kaskod



© Daniel Goudrouffe



2009 : Tòl épi Kô


La tòl, matière noble et protectrice qui construit et tisse le paysage caribéen…
Elle se meut et joue de toutes les formes….
Elle sait nous chanter son air musical, quand les gouttes de pluie lui tombent dessus...
On l’habite, on la danse, on la transporte comme les cases d’antan….
Elle sait aussi nous effrayer quand l’oeil du cyclone est là….
« Tòl épi kô », partie d’une fusion entre le corps et la matière, entre le mouvement des membres et l’ondulation du métal, foisonnement des gestes, des postures…




© Daniel Goudrouffe


 




MÉMOIRES D’ÉLÈVES







« Plus qu’une école, une famille » - Karine P.

« C’était en 1989. lénablou donnait des cours de Jazz au Centre des Arts de Pointe-à-Pitre et je la rencontrais pour la première fois. Emmenée par mon père, je rencontre Léna. Elle est en plein cours, mais je me souviens qu’elle prend le temps de me regarder et de me dire bonjour, d’un signe de la tête, avant d’enchaîner les tours et les grands jetés. J’avais tout juste 10 ans et Léna était alors déjà devenue « Tatie Léna » !! Puis le CDEC a ouvert ses portes et aujourd’hui, c’est comme si je faisais partie des murs. J’y ai passé (et j’y passe encore !) quelques uns des meilleurs moments de ma vie. Car le CDEC, c’est ça. C’est ma vie, c’est ma famille. Au-delà de la danse, le CDEC m’a appris à grandir. J’y ai pleuré, j’y ai ri, je me suis souvent énervée, mais jamais je n’ai regretté d’avoir croisé le chemin du CDEC et celui de Léna. A travers la danse, j’ai surtout appris à ouvrir mon cœur et mon esprit aux autres, tels qu’ils sont. Le CDEC continue aujourd’hui de m’enrichir et réveille en moi des trésors de motivation, de création et de bien-être qui continuent de m’impressionner... !

« A l’école de la vie » - Géraldine P.

Pour moi le CDEC c’est avant tout une grande histoire d’amour. Je me souviens de mes débuts en 1992, je sortais de 9 ans de classique dans une autre école et j’ai débarqué au CDEC avec une envie irrépressible de faire du modern jazz. Mais avec Mme lénablou, les choses ne se passent pas forcément comme on l’entend. Son verdict : « Trop jeune pour le jazz ! Tu feras donc du moderne pendant un an ou deux pour former ton corps à cette nouvelle discipline ! ». Je n’étais pas ravie, c’est sûr ! Mais très vite la convivialité de cette école l’a emportée et j’ai aussi compris le bien fondé de la décision de Tatie Léna (comme nous la surnommions à l’époque). Ensuite place au jazz ! Enfin ! Mais il faut l’admettre, dans de bonne condition physique (Léna connaît son métier !). Le CDEC est une très bonne école, la meilleure selon moi. Et je dis ça après avoir fréquenté d’autres écoles en Guadeloupe et en Martinique. Ce n’est pas seulement une école de danse mais une école de la vie : on apprend à vivre en harmonie avec les autres et avec nous-mêmes. On y développe des relations durables avec des personnes qui partagent la même passion que nous, l’amour de la danse avec certes des objectifs différents mais avec la même fougue. Les spectacles de fin d’année sont à chaque fois des expériences inoubliables pour nous tous. Aujourd’hui j’ai 26 ans et si mon corps me le permet j’ai bien l’intention de continuer à danser ici pendant de longues années. Je tiens enfin à dire un grand merci à Mme lénablou et son équipe pour ces années de bonheur et de danse.